Ce que j’ai appris en habitant à l’étranger

A l’âge de 18 ans, j’ai décidé de partir loin de chez moi. J’avais fini mes études et tout ce que je voulais, c’était de partir loin, très loin. Alors, j’ai trouvé un stage dans une école et je suis partie. J’allais donner des cours d’anglais dans plusieurs écoles primaires et j’allais rester chez des familles d’accueil.

J’ai décidé de partir en France. J’avais toujours aimé étudier ce sujet à l’école, et j’ai eu de bonnes notes dans mes examens. Dans ma tête, je me disais que cela allait être facile au niveau de langue, mais avec le recul, c’était une des choses la plus difficile que j’ai faite de ma vie ! Mon père m’amené en voiture, dans le bateau, et m’a déposé chez ma famille d’accueil.  Ces premiers jours étaient un vrai challenge. J’ai passé la moitié de mon temps à faire des gestes et l’autre à chercher des mots désespérément dans mon dictionnaire (je n’avais pas de smart phone il y a dix ans…) Mais bien sûr, avec le temps, cela a commencé à être plus facile et à la fin de mon année à l’étranger, je suis sortie avec plusieurs bonnes leçons…

Le début est très difficile, mais cela s’améliore

C’est tellement fatiguant d’apprendre une autre langue. Pendant le premier mois, je me couchais à 21h tous les soirs car j’étais tellement épuisée ! Quand on ne réfléchit pas naturellement dans une autre langue et on est obligé de traduire chaque mot, l’énergie qu’il faut pour faire des progrès est énorme. Des fois, cela peut être décourageant, mais cela vaut l’effort. Je promets ! Petit à petit, cela commence à être plus facile.

Si vous voulez faire des amis, c’est à vous d’être le premier à tendre la main

Quand on arrive dans un autre pays, on peut sentir très seule. Les amis et la famille nous manquent lorsque l’on se rend compte que se faire des amis n’est pas si facile que ça. Et paradoxalement, c’est le meilleur moyen de faire des progrès au niveau de la langue. Quand on est épuisé, la dernière chose que l’on veut faire c’est sortir, mais c’est exactement dans ces moment-là quand il faut se forcer et se dire, allez courage, je sors et je vais me faire des potes.

On ne remarque pas le moment exact quand on commence à parler couramment dans une autre langue

Si on reste assez longtemps dans un autre pays, et si on fait assez d’effort, il arrive un moment quand on se rend compte que l’on parle la langue couramment.  Ce qui est très intéressant, c’est que l’on se laisse surprendre par ce fait. Il semble que pendant très longtemps, on a vraiment du mal à bien s’exprimer et puis baffe, on parle couramment, et il est difficile de se rappeler du moment quand on s’exprimait mal. Avant que vous le sachiez, vous parleriez avec aisance comme si cela a toujours été le cas !

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Ecrit par Corinne Andrew pour Coursefinders.com

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